Osaka - jour 11 - Tennoji - Abeno - Sumiyoshi

 Petite annonce : je peux lire vos commentaires mais pas y répondre ! Mais ça me fait plaisir de les lire alors n’hésitez pas haha !

Aujourd’hui on rend visite à nos amis les chats : direction le Ooe Shrine, au sud d’Osaka. Certains chats ont un petit nom et sont affichés près de la boutique du temple. D’autres dorment incognito dans les racines des arbres.

C’est un endroit très calme au premier abord, et au second aussi d’ailleurs ; il faut sonner pour faire venir la dame qui propose les omikuji et les ema. Ici, pas d’anglais ! On est loin des clignotements de la ville. C’est un petit sanctuaire mais ancien, qui possède comme la plus part des lieux sacrés shintô et bouddhiste, deux chiens gardiens, mais celui-ci a la particularité d’avoir également un tigre !

Il y a quelques années, un membre des Hanshin Tigers (baseball) aurait associé l’équipe à la paire de tigres du temple pour la victoire, qu’ils ont finalement remportée cette année-là, pour la première fois en 18 ans ! Depuis c’est un lieu fréquenté et vénéré par les fans de l’équipe de baseball. Ils déposent des omamoji et de jolis omamori aux pieds des tigres de pierre.

Il y a aussi un tout petit sanctuaire à Inari, avec ses deux renards furax.

Il fait chaud, et on a faim, alors on file manger quelque que chose dans un de ces petits restaurant étriqués mais si typiques devant lesquels il faut faire la queue…

C’était très bon, et Jun a mangé les soba comme si elle avait fait ça toute sa vie ! C’est un plat froid avec les pâtes séparées du plat. On doit les prendre avec les baguettes et les tremper dans un gobelet de sauce (miam miam !)

Après manger on se promène du côté d’Abeno, quartier d’Osaka desservi par une très sympathique ligne de tramway, qui traverse les quartiers résidentiels et finit dans ce qui ressemble à une petite bourgade à part.

Apparemment c’était la fête des amoureux… il y avait des plaquettes votives en forme de cœur et toute une thématique du même genre.

Des palanquins étaient exposés, dorés à la feuille d’or, l’occasion de s’approcher et de toucher avec les yeux !

Le complexe est immense et plein de surprises. À l’entrée, on hésite à entrer dans ce bâtiment ; il s’agit d’un temple qui abrite une énorme statue de bouddha en bois. De l’intérieur, on entend les oiseaux se chamailler dans les branches, et au plafond, à plusieurs mètres, on peut voir une peinture d’un dragon.

D’ailleurs au-dessus de la porte, un dragon vert se tortille entre les poutres, et on voit l’autre côté de son corps de l’intérieur du bâtiment !

Si je monte un jour le film, vous verrez tout un tas de trucs que j’ai pas eu le temps de prendre en photo (quand je le prête à JP, il n’y a que des films, désolée !) mais on continue notre route, jusqu’à passer des points d’eau remplis de tortues, pour enfin arriver au point culminant : la grande pagode ! 

Plus loin, on arrive au centre du sanctuaire, qui est dédié à une divinité protectrice des voyageurs et des pêcheurs.

On peut donc pêcher les omamori (comme beaucoup de choses ici, c’est basé sur la confiance : une petite urne récolte votre participation pour pêcher votre poisson en papier mâché, mais personne ne surveille !)

Jun a pêché une prédiction plutôt nulle, alors on l’attache (avec beaucoup de concentration) sur les lieux pour laisser la malchance derrière nous !

Le sanctuaire de Sumiyoshi est superbe, comme tous les autres, et particulièrement grand. Ce qui nous frappe tout de suite c’est la présence d’immenses lanternes, certaines de plusieurs mètres de haut, à l’entrée et le longe de l’enceinte, et disséminées ça et là sur les lieux.

Le beau temple rouge, dont la forme avec son reflet rappelle celle d’un tambour.

On a même eu droit à une représentation de singe savant (sic), mais j’ai que des vidéos filmées par notre cameraman préféré.

A bientôt pour la suite !