Jour 15 - Nakano - Shinbuya

 Ce matin, comme prévu on file au Hie Jinja Emi et moi en bravant la pluie. Le trajet est fait rapidement, et on retrouve JP à la station de Nakano pour découvrir ensemble un quartier qu’il souhaite visiter depuis qu’il connaît son existence, et où on trouve le centre commercial du Nakano Broadway.

Hie Jinja

Hie Jinja

Emi au Hie Jinja

Alors Nakano Broadway, c’est un centre commercial avec de longues allées couvertes, croisées par des rues étroites illuminées de lampions, où on trouve des restos, des cafés, des 100 yen-shop (comme si on avait en France des « tout à 10 centimes » mais où les trucs seraient de meilleure qualité qu’un truc à 5 euros).

Nakano Broadway - Mandarake

Et alors tout au bout de l’une des allées principales, il y a le fameux centre commercial de Nakano Broadway. C’est l’antre des geeks et des nerds des années 80-90 qui n’ont pas grandit. Il y a des centres de jeux, des magasins de gachapon comme un peu partout, mais avec des articles rétros de nos héros des années 80 (Creamy !!!! Sailor Moon, Emi Magique, et puis Star Wars, Goldorak, Spectreman, X-or, Dragonball Z, toute la pop culture y passe) ainsi que pas mal de trucs Marvel mais plutôt vintage.



J’ai beaucoup de films parce que c’est JP qui avait l’appareil ici. Mais on a troué des boutiques « Petit Paris » au sous-sol, qui vendent des vêtements bizarres (mais que les Japonais portent avec beaucoup de style; il faudrait que je fasse une thèse sur la mode japonaise), ainsi qu’une incroyable boutique d’anciens kimonos ! Et puis en montant, la geekitude prends le dessus, avec l’enseigne Mandarake qui possède littéralement le 2e et le 3e étage : figurines, livres, mangas, jouets anciens collector, c’est des gémissements à chaque vitrine.

Le lecteur magique de Creamy !!!!

Ce petit bijou de plastique en taille réelle valait une centaine d’euros. Il clignote et il fait du bruit. Je suis à la fois heureuse et abominablement déçue d’être officiellement fauchée, car je n’ai pas pu raisonnablement envisager de le prendre.

Je dégotte quand même ce pourquoi je suis venue : une édition de 2020 du recueil d’illustrations Shoeisha. Prix en France, frais de port compris : 50€.
Ici, il coûte 450€ de billet d’avion 6,50€.

On voulait manger un sushi dans le complexe pour ne pas trop s’éloigner, mais on se fait jeter par la gérante qui manquait de place. Qu’à cela ne tienne, on trouve un super bon resto vietnamien dans les rues adjacentes : les plats sont évidemment différents de ceux proposés en France, et on échange quelques mots en viet avec le serveur. À la fin on jonglait avec des « mercis » dans 3 langues différentes ! Mais alors c’était super bon et chaleureux.

On revient finalement au centre pour un deuxième round pour nous permettre de réfléchir (et d’explorer le 4e étage !)

Qu’il est beau ce petit cappuccino hum ? Souvenez-vous en.

Et donc on déambule sous la pluie autour de Shibuya, vers Udagawachō, pour surprendre les filles avec le Nintendo Shop !
Arrivés à la gare de Shibuya, je me rends compte que JP a oublié le sac de mon artbook qu’il m’avait gentiment proposé de porter.

Le petit café. Vous vous rappelez ?
Bon allez on est au Japon, on prévoit qu’ils l’auront trouvé et gardé en attendant que je vienne le chercher.




Musique de fond : Animal Crossing bien sûr !

Alors là difficile de ne pas craquer (non, en fait c’est facile, on a plus un rond), mais les goodies sont vraiment super et Jun trouve par hasard la peluche qu’elle réclamait depuis qu’elle sait jouer à Mario (c’est à dire depuis un peu plus de deux ans) : Harmony ! Je savais même pas que ça existait.

Et juste à côté, pour compléter le truc, il y a carrément un Pokémon Center ! Ils font les choses bien hein.


Voilà on a pris un bon bain de culture geek et ça fait du bien.

Sur le chemin du retour, je pers ma carte icoca (carte de transport très très pratique) pour la deuxième fois (Shibuya ne m’aime pas) et je récupère à Nakano mon artbook soigneusement mis de côté par le personnel.

Taiyaki de Nakano

Pour se remettre de nos émotions  par gourmandise, je fais goûter aux filles les taiyaki japonais : ces gaufres succulentes en forme de poisson, fourrées au haricot rouge ou à la patate douce. Dans l’humidité ambiante qui commence à être fraîche, c’était infiniment réconfortant !

C’est à l’entrée des galeries marchandes de Nakano, alors on les mange en rentrant à la maison.

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